détour.studio

par Thomas Parisot (il / lui)

Weeknotes #10

Weeknotes écrites à Paris, publiées le 09/03/2020. S'abonner via RSS.

Table des matières

Un atelier bénévole qui a réchauffé le cœur des personnes présentes, puis un trajet à Paris pour y vivre un atelier priorisation ainsi qu’une rétrospective qui (re)donnent le la.

Ce qui s’est passé

détour.studio
Réception de retours sur la proposition de formation “Apprendre à développer une cartographie web”. J’ai intégré ces retours, et il ne reste plus qu’à la signer pour avancer vers l’étape de son financement.
J’ai posé quelques questions à propos d’un cahier des charges de refonte de site. On n’a pas voulu me transmettre de budget. J’ai indiqué que je déclinais car je ne crois pas à une relation asymétrique, entre autre basée sur l’opacité du budget.
CartoBio
Cinquième semaine sur le projet.
Atelier priorisation en présentiel à Paris avec toute l’équipe. C’était un chouette moment qui nous a fait du bien, grâce aux interactions mais aussi parce qu’on a réussi à faire émerger ce qui était le plus important à réaliser afin d’augmenter la valeur du service, et donc son déploiement avec les organismes de certification bio.
J’ai facilité une rétrospective d’équipe. La sortie terrain et l’atelier priorisation sont ressortis comme des temps qui ont été très utiles pour ancrer le projet en nous tou·te·s.
Voici les actions à mettre en œuvre durant la prochaine itération pour continuer à s’améliorer :
  1. Contacter l’INAO par rapport à la stratégie (Carto)Bio — on s’y prend maintenant pour du long terme ;
  2. Entamer les discussions d’intégration / API avec CertiSud, Control Union, Alpes Contrôles, dans l’idée que le cycle d’intégration sera plus court avec eux qu’avec Ecocert et Bureau Véritas ;
  3. On renouvelle “Expliquer chaque carte lors des planifs et mettre en description le pourquoi et ce qui est attendu”. Elle est issue de la précédente itération, et comme ça ne s’est pas toujours vérifié, on la remet au panier pour continuer à s’améliorer à ce sujet ;
  4. Démarrer la semaine en déposant un message sur Slack avec nos dispos de la semaine, pour améliorer la visibilité sur une donnée fluctuante.
J’ai continué à jouer avec GDAL afin de produire une couche de données anonymisées, que j’importe ensuite dans une base PostGIS, servie par un GeoServer.
Stylo
Guillaume a déjà créé une pull request pour clarifier la procédure d’installation. La prochaine action consiste à ce que j’en fasse une revue, en suivant la procédure et en l’amendant si nécessaire.
Une proposition de rendez-vous concernait un samedi après-midi. J’ai décliné, ne souhaitant pas me rendre disponible sur du temps de repos, surtout qu’il n’y avait pas urgence.
Usine Vivante
Animation d’un atelier “Mutualisation d’idées pour accélérer un projet existant”. On était 9 participant·es, avec un chouette projet sur la réapropriation des corps des femmes.
Le format était carrément pertinent, et tout le monde a été impressionné par la qualité des échanges, la richesse des propositions et le bien-être ressenti pendant cet exercice d'1h30.
Deux personnes ont manifesté leur intérêt à animer de prochaines sessions, et je suis super content de les aider à porter l’idée jusqu’à la mise en pratique.
Session informatique et comptabilité Dolibarr, histoire de comprendre comment annoter les adhésions à l’association pour que les flux d’argent correspondent bien à des lignes des relevés de comptes bancaires.
Master 2 Innovation & transformation numérique
Présentation des rendus des étudiant·es. Ielles ont de quoi être fièr·es du résultat.
Au lieu de leur attribuer une note, je leur ai proposé de s’auto-attribuer une note après avoir répondu à ces 4 questions :
  1. De quoi suis-je content·e quant à ma contribution à l’équilibre du travail d’équipe ?
  2. De quoi suis-je content·e quant à ma contribution à la narration de la dataviz ?
  3. Ce dont je suis fièr·e d’avoir {fait, appris} durant la réalisation de la dataviz.
  4. De quoi je me suis auto-déçu·e dans la dataviz de groupe ? Les réponses ont été revues par des camarades du groupe, qui ne pouvaient qu’ajouter des commentaires et en rien invalider les ressentis. Ça a contribué à une hausse des notes les plus basses, et un regain associé de légitimité.

Le jardin des plantes à Paris, quelques heures avant d’embarquer dans un train de nuit (mars 2020).

Des joies

  • Passer du temps avec Sonia pour écouter son cheminement dans le télétravail, et à constater une fois de plus qu’une entreprise libérée qui affiche des valeurs — mais sans les traduire dans les faits — crée de la souffrance au travail. Les structures de pouvoir, elles, ne s’effacent pas.
  • Je suis content d’avoir trouvé une confiance à apprendre dans un domaine technique qui m’impressionnait jusqu’à présent (la cartographie).
  • Passer du temps avec Anton et Elsa.
  • Ressentir la satisfaction des étudiant·es de Master 2 en présentant leur rendu, lors de leur dernier jour de cours de l’année.
  • Recevoir une proposition de formation, sur la thématique de la “gestion du temps”. Plusieurs de mes ateliers à l’Usine Vivante avaient semé une graine.

Des peines

  • Lorsque j’ai découvert que ma pochette contenant adaptateurs et chargeur d’ordinateur avait disparu de mon sac à dos.
  • Avoir raté un temps d’apéro avec Sofia sur un malentendu de communication.
  • Je sens que je priorise certaines choses avant d’autres, et par conséquent, que j’entame un nouveau cycle de retard dans mes échanges écrits. J’ai l’impression de voir moins loin dans le temps.

Vu, lu, regardé, joué